Page 6 - Dossier Musculation
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Il existe 4 types de contraction musculaire



                         Il  y  a  mouvement,  la  contraction  musculaire  conduit  à  un

         Isotonique      rapprochement  des  extrémités  du  muscle,  qui  se  raccourcit.
                         L’effort  est  dynamique.  C’est  le  type  de  contraction  le  plus
        concentrique
                         courant ; cette méthode fait peu de mal aux muscles. Ce régime
                         de  contraction  apporte  des  gains  en  explosivité  plus qu’en

                         force maximale.
                          Exemple : la flexion  de l’avant-bras sur le bras par contraction
                         du biceps et du brachial antérieur.


                        La contraction musculaire s’oppose à un mouvement ou à une
                        force, les insertions du muscle s’éloignent, le muscle s’allonge.
         Isotonique     Le régime excentrique est très efficace, c’est celui qui permet de
        excentrique     développer le plus la force sur un test de force maximale ; par
                        contre il est très dur à « digérer » car il détruit les fibres rapides
                         ( la récupération est longue ).
                        Exemple : avant-bras fléchi sur le bras, un partenaire tire le
                        poignet pour allonger l’avant-bras sur le bras, le fait de
                        résister à cette ouverture est provoqué par une contraction
                        excentrique du biceps.





                        Il  n’y  a  pas  de  mouvement,  pas  de  déplacement  des  leviers osseux. Au cours de la contraction,

                        la tension augmente mais la longueur  du  muscle  reste  la  même.  La  résistance  externe
                        est égale à la tension fournie par le muscle, elle est également qualifiée de contraction

                        statique. Les exercices isométriques sont adaptés au débutant Les temps de maintien
                        en isométrie doivent être progressifs dans un plan d’entraînement (15 secondes puis
                        30 pour arriver à 1 minute).

                        Lors de l’isométrie, un muscle qui tremble révèle une bonne synchronisation
      Isométrique
                        intramusculaire.

                         Exemple : contraction isométrique du quadriceps dans la position assise, dos
                        appuyé contre un mur, cuisses à l’horizontale. Les muscles du tronc,
                        abdominaux et dorsaux en particulier, se contractent souvent en isométrie pour
                        assurer la posture (gainage) et des appuis solides aux muscles moteurs des
                        membres.



                        Ce quatrième type nécessite un effort

                        dynamique, il est obtenu par combinaison
                        successive d’une contraction  excentrique
                        suivie  immédiatement  d’une  concentrique.  Le
                        muscle  est  d’abord  étiré,  il résiste,  puis  se
      Pliométrie        raccourcit.  Pour  bénéficier  des  qualités
                        élastiques  du  muscle,  le  pratiquant  doit
                        enchaîner ces deux phases sans temps d’arrêt.
                        Exemples :  saut  en  contrebas  à  partir  d’une
                        hauteur  d’un  mètre,  à  la  réception  les
                        quadriceps effectuent une contraction
                        excentrique pour amortir la chute, puis une
                        contraction concentrique afin de  pouvoir
                        rebondir  au  sol.  Sauts avec  cerceaux  /  haies /
                        obstacles,  en  augmentant  la  hauteur progressivement.
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